 Presse : 
         
        ... autre moment fort du Festival, Mathilde Carré
        retint lattention du public dans un récital très
        apprécié aux sonorités sensibles, colorées et
        délicates... La Lettre du Musicien (septembre
        2002)  
         
        ... un récital magistral, maîtrisé debout en
        bout et toujours passionnant, dans ses humeurs variées,
        ses couleurs, sa sensibilité. Mathilde Carré possède
        de grands moyens pianistiques, à la fois de
        lassurance et de la délicatesse, ue intelligence
        aïgue du texte, et par dessus tout (...) un art inné de
        mettre le public en connivence. Nous nous trouvons de
        toute évidence devant un élément rare et plein de
        promesses ... Guy Sacre  
         
        ...Son intelligence, son hypersensibilité, une
        technique pianistique puissante et volubile, un grand son
        généreux laissent augurer un futur très
        brillant... Jean-Marc Luisada  
         
        ... de la grâce, un sens aigu du phrasé et de la
        conduite musicale, Mathilde Carré semble être un bel
        espoir du piano français... Billy Eidi  
         
        ...une des plus douée de sa génération...
        Germaine Mounier  
        "... autre moment fort du Festival,
        Mathilde Carré retint l'attention du public dans un
        récital très apprécié aux sonorités sensibles,
        colorées et délicates..." 
        La Lettre du Musicien (septembre 2002) 
         
         
        "... un récital magistral, maîtrisé debout en
        bout et toujours passionant, dans ses humeurs variées,
        ses couleurs, sa sensibilité. Mathilde Carré possède
        de grands moyens pianistiques, à la fois de l'assurance
        et de la délicatesse, ue intelligence aïgue du texte,
        et par dessus tout un art inné de mettre le public en
        connivence. Nous nous trouvons de toute évidence devant
        un élément rare et plein de promesses ..."  
        Guy Sacre 
         
         
        "... Son intelligence, son hypersensibilité, une
        technique pianistique puissante et volubile, un grand son
        génereux laissent augurer un futur très
        brillant..."  
        Jean-Marc Luisada 
         
         
        "... de la grace, un sens aïgu du phrasé et de la
        conduite musicale, Mathilde Carré semble être un bel
        espoir du piano français..."  
        Billy Eldi 
        "... une des plus douée de sa
        génération..."  
        Germaine Mounier 
         
         
          
        Mathilde Carré, une pianiste
        d'Auvergne récompensée
        Une
        chevelure de feu et un visage de madone... Mathilde
        Carré pourrait être irlandaise, pourtant cette
        talentueuse jeune pianiste vient d'Auvergne. Un
        tempérament qui ressemble à sa région, discrète et
        déterminée, elle exprime ses émotions dans la musique.
        Une passion qui l'a guidée vers les scènes de France et
        du monde. Elle vient de rafler le ler Prix du concours
        international de Piano à Ibla (Italie) où elle s'est
        également vue décernée le Mozart Award ainsi que le
        Chopin Award, et enchaîne, lauréate au concours
        international de musique de Londres.  
        Alors
        serions-nous face à une bête à concours ? « Pas du
        tout ! Le du concours ne m'emballe pas particulièrement.
        Debussy disait bien - les concours c'est pour les chevaux
        ». Mais c'est un passage obligé pour beaucoup de jeunes
        artistes comme moi, l'unique moyen de me faire entendre
        par des professionnels 
        De
        Clemont-Ferrand à New-York  
        C'est au
        Conservatoire Régional de Clermont-Ferrand que Mathilde
        fait ses classes de piano avec Jean-Marie Besnard. Un peu
        touche à tout, la jeune fille aime aussi les études,
        tant et si bien qu'elle obtient un Bac C avec mention et
        un DEUG d'anglais avant de se consacrer pour de bon au
        piano... et à la vie d'artiste, avec ses moment intenses
        face au public et les voyages dont elle raffole.  
        Mais
        avant, ce fût des heures, des années passées seule
        avec le piano. C'est Germaine Mounier, grande Dame du
        piano qui l'a révèle. Pourtant, Mathilde s'exerce
        inlassablemene: « Mon bonheur est de travailler avec
        Jean-Marc Luisada (un des grands pianistes actuels).
        C'est lui qui m'a donné envie de jouer du piano lorsque
        je l'ai entendu pour la première fois. C'était à Riom;
        j'avais 7 ans, je m'en souviens encore ! Cette jubilation
        que j'ai éprouvée en l'écoutant jouer, je l'éprouve
        encore à chaque fois qu'il pose les mains sur le
        piano... il ne fait pas de compromis dans son art et
        j'apprends beaucoup de lui. »  
        Mathilde
        ne se cantonne pas à une seule activité : elle joue,
        enseigne, accompagne et, se tourne vers la musique de
        chambre. « Elle est d'une importance capitale pour un
        musicien », souligne Mathilde Carré, - c'est la base de
        tout échange musical, sans lequel on s'enfermerait dans
        la vision d'une oeuvre» . Et ce n'est pas son complice
        musical de choix, le jeune violon solo de l'orchestre
        d'Auvergne Svetlin Roussev, qui vous dira le contraire. 
        -Quant
        aux projets, Mathilde en déborde. Mais les concerts
        passent en priorité car « c'est là où le métier de
        musicien prend tout son sens.... c'est indescriptible ce
        qui se passe entre un musicien et le public, on libère
        toutes les émotions, on sait que les gens viennent non
        pour juger mais pour partager quelque chose que le disque
        ne peut offrir, alors on a envie de donner tout ce qu'on
        peut, et ça nous porte... même si avant on passe un
        très sale quart d'heure de trac ! ». Cette année,
        grâce à ses victoires aux concours internationaux, elle
        sera au Japon, au Canada et à New York ... en attendant
        de la voir dans la région de ses racines.  
        F.-R. V. 
          
        Mathilde
        aux chandelles 
         
         
        "Mathilde
        s'est produite l'autre jour à l'église de
        Saint-Pierre-sur-l'Hàte, avant d'y revenir à l'affiche
        du prochain Festival aux Chandelles."  
         
         
        Nous
        découvrions là, à l'invitation du CIAL, un réel grand
        espoir. du clavier. Bisontine d'origine, Mathilde Carré
        vit à Paris, où elle s'est perfectionnée à l'Ecole
        normale de musique Alfred Cortot, auprès de Germaine
        Mounier et de Jean-Marc Luisada. Et depuis cinq ans,
        Mathilde Carré moissonne les lauriers dans les grands
        concours internationaux son palmarès est impressionnant,
        et elle fit l'an passé ses débuts à NewYork et à
        Tokyo. Chopin pour commencer, ici ce qui aurait pu
        paraître convenu, s'il n'y avait eu l'intérêt
        véritable d'une lecture de l'oeuvre qui dans sa
        perfection technique offrit égalité et transparence, et
        fraîcheur.  
        Dans les
        rythmes subtilement chaloupés de cinq mazurkas, on
        reconnut l'empreinte de Luisada, puis elle donna un
        nocturne expressif, mais aussi la fantaisie impromptu,
        sans rubato intempestif, les deux premiers scherzi y
        filant à vive allure. Et la pianiste interpréta deux
        nocturnes de Fauré joliment et noblement servis, le Clair
        de lune de Debussy, puis, en création, trois Esquisses
        nocturnes de Stéphane Blet, avant de clore avec une Goyesca
        de Granados et trois danses argentines de Ginastera.
        Impeccable et très attachante jeune interprète.  
        Marc Munch 
         
         
        
            
                  | 
                  
                  
                  
                  
                  
                Après
                avoir été formée au CNR de Clermont-Ferrand,
                Mathilde rejoint en 1994 la prestigieuse Ecole
                normale de musique de Paris, dans la classe de
                Germaine Mounier. C'est en 1996 que je la
                découvris. Je faisais alors partie du jury qui
                devait décerner le diplôme supérieur
                d'enseignement. Mon ceuvre Vertiges servait
                de morceau imposé. Je me souviens encore très
                bien de la superbe musicalité, de la
                sensibilité rare et subtile et de cette
                intelligence musicale, immédiatement
                perceptibles, qui la caractérisent. Bien que les
                grands concours internationaux ne l'obsèdent
                pas, elle est tout de même lauréate de
                plusieurs d'entre eux, parmi lesquels le Ibla
                Grand Prize 2001 et le Mozart and Chopin Award.
                Elle a également obtenu le quatrième prix du
                London International Music Competition 2001,
                ainsi que le deuxième grand prix du Concours
                international de Sofia en 1998.  
                 | 
             
         
          
        
            
                  | 
                Mathilde me confiait récemment:
                « Parmi tous ces prix, celui qui m'a le plus
                servi, c'est Ibla, surtout pour ses retombées et
                les engagements qui s'ensuivirent... » C'est ainsi
                qu'elle est invitée à un concert de gala au
                prestigieux Lincoln Center de New York, ainsi
                qu'à l'Opera City de Tokyo. Elle joue également
                avec orchestre le Double Concerto de
                Mozart, qui reste l'un de ses souvenirs les plus
                marquants. Mathilde avoue souffrir du trac,
                parfois trois mois avant un concert, tout en
                précisant - et je suis totalement de son avis -
                que « le trac, lorsqu'il est apprivoisé,
                peut devenir un formidable moyen de concentration
                et, par là même, une grandeforce ». Elle
                donnait voici deux mois un très beau récital au
                Festival de Bagatelle avec, entre autres, la Sonate
                K 332 de Mozart, quatre mazurkas de Chopin
                ainsi que deux nocturnes, la Fantaisie
                impromptu et le 21 Scherzo. Puis un
                extrait des Goyescas de Granados et, pour
                finir les trop rares Danses argentines de
                Ginastera (immortalisées par la splendide
                interprétation de Martha Argerich). Son jeu
                convainc immanquablement par le mariage de la
                sensibilité et de la sincérité, sans oublier
                le naturel de ses touchantes interprétations.
                Des projets? Mathilde en a. Des rêves aussi.
                Beaux et simples, à son image. Continuer de
                jouer pour continuer de vivre. Vivre pour jouer
                et jouer pour vivre. Avec douceur et passion.
                Mathilde est une superbe artiste. Authentique
                comme il en est peu.  | 
             
         
         |