...des mots qui racontent vingt ans d’un cheminement musical original et passionné. Jamais démenti, l’engagement absolu du Quatuor Joachim au service de la musique de chambre s’est toujours nourri de l’épanouissement artistique de chacun de ses membres.
C’est en effet auprès des plus illustres représentants de cette tradition qu’ils ont forgé un style, un son qui les distingue dans le paysage européen du quatuor. On citera entre autres les membres des quatuors Amadeus, Lasalle et Juillard ainsi que le grand quartettiste suédois et vieil ami du Quatuor Joachim, Kurt Lewin.

Toujours curieux d’expériences nouvelles, le Quatuor Joachim a créé la partie musicale du ballet contemporain Mandragore, Mandragore du compositeur français Michel Musseau, accompagner au disque le poète chanteur italien Gianmaria Testa ou, plus récemment, participer activement au spectacle rock du groupe français Taïskun.

Depuis 1998, le Quatuor Joachim est l’acteur majeur avec l’ASSECARM, Musique et danse en Picardie, d’une expérience unique de résidence régionale, associant formation auprès des établissements spécialisés et des musiciens amateurs, et concerts dans toute la région de Picardie.

C’est pourquoi ce parcours qui a permis au Quatuor Joachim de nouer des amitiés solides en France et dans toute l’Europe comme celle qui le lie à l’agence Riskonserter de Stockholm.

1er quatuor op.35, 2e op. 45, 3e op. 96, & sextuor op. 92.

 

Laurent Rannou est né en 1963 dans une famille de musiciens.

A l’âge de dix ans, il entreprend l’étude du violoncelle auprès de Maurice Boyer au Conservatoire National de Région de Strasbourg puis de Claude Zanotti au Conservatoire National de Région d’Angers où il obtient une médaille d’or en 1981.

Poursuivant sa formation à Rueil-Malmaison avec Jean Huchot, il intègre en 1984 le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Jean-Marie Gamard et se voit décerner en 1988 un premier prix de violoncelle.

Il devient rapidement violoncelle-solo de l’Ensemble Instrumental Jean-Walter Audoli et dans le même temps se passionne pour le violoncelle baroque et devient le continuiste de l’ensemble ”les Passions de l’Ame” animé par le contre-ténor Jean-Loup Charvet et le claveciniste Stefano Intrieri. Il se produit avec ces formations partout en France et en Europe.

En août 1990, il remplace au pied levé pour trois concerts la violoncelliste du Quatuor Joachim, elle-même sur le départ. Il ne quittera plus l’ensemble. Après une année de collaboration il rejoint ses collègues du quatuor à l’Orchestre de Picardie dont il devient le violoncelle solo et avec lequel il se produit en soliste dans de nombreux concertos du grand répertoire (Saint-Saëns, Haydn, Brahms, Beethoven...).

Avec ses collègues du quatuor, Laurent Rannou a le privilège de recevoir les conseils des plus éminents spécialistes de la discipline (Norbert Brainin, Siegmund Nissel, Martin Lovett, Walter Levine), tant au cours des ”Classes de Maître” organisées par l’association ”Pro Quartett” qu’à la Musikhochschule de Cologne en Allemagne où il suit l’enseignement des membres du Quatuor Amadeus.

Titulaire du certificat d’aptitude à l’enseignement du violoncelle, Laurent Rannou a toujours accompagné son parcours de violoncelliste d’une intense activité pédagogique qui l’a amené à enseigner au Conservatoire National de Région d’Angers, au conservatoire de Levallois-Perret, au Conservatoire National de Région de Rueil-Malmaison et au conservatoire d’Abbeville.

 

Née à Saint-Omer en juillet 1976, Marie-Claire Méreaux commençe ses études musicales avec son père, Max Méreaux, compositeur et les poursuit au Conservatoire de Boulogne-sur-Mer où elle obtient ses premiers prix d’alto, de formation musicale et de piano.

Remportant à quatorze ans, un premier prix d’alto à l’unanimité, dans le degré supérieur, au Concours International de l’UFAM, elle entre, à l’âge de quinze ans, au Conservatoire National de Région de Paris dans la classe de Sabine Toutain où elle se voit décerner une médaille d’or d’alto à l’unanimité.

Admise au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en 1995 dans la classe de Bruno Pasquier et Françoise Gnéri, elle y obtient en juin 1998, un premier prix d’alto et le Diplôme de Formation Supérieure avec mention très bien, puis en juin 1999, le Diplôme Supérieur de Musique de Chambre, avec mention très bien.

Lors de master-classes et de stages, elle bénéficie des conseils de grands noms de l’alto : Veronika Hagen, Hatto Beyerle, Yuri Bashmet à l’Académie de Sienne (Italie), Diemut Poppen à l’Académie d’Eté du Mozarteum de Salzburg.

Pour la musique de chambre, Jean Mouillère ou Daria Hovora sont au nombre de ses professeurs du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, et, en participant à de nombreux festivals, elle rencontre d’autres musiciens prestigieux : Wolfgang Güttler (Festival Pablo Casals), Peter Csaba, Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude (Académie Ravel de St-Jean-de Luz)...

Au Conservatoire National de Région comme au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, elle effectue d’importantes sessions d’orchestre, jouant sous la direction de Jean-Claude Casadesus, Schlomo Mintz, Vitaly Kataev, Alain Bancquart, Mark Foster... et en collaboration avec l’Ensemble Intercontemporain. A ces occasions, elle se produit dans différentes salles parisiennes (Salle Gaveau, Théâtre des Champs-Elysées, Cité de la Musique) ainsi qu’au Théâtre de Jérusalem dans le cadre d’un échange avec la ”Jerusalem Rubin Academy of Music and Dance” en mai 1996.

Durant l’été 1998 elle fait partie du ”Gustav Mahler Jugend Orchester” dirigé par Pierre Boulez, Claudio Abbado, Daniele Gatti avec une grande tournée européenne (Aix-en-Provence, Cagliari, Salerno, Bolzano, Salzburg, Zürich, Köln).

Marie-Claire Méreaux est nommée en mai 1999 alto solo de l’Orchestre de Picardie.

En août 2000, elle reçoit un prix spécial du jury au Concours International d’Alto ”Lionel Tertis”.

Elle est membre du Quatuor Joachim depuis septembre 2000.

 

Né en Pologne,
Zbigniew Kornowicz apprend le violon avec le grand virtuose Oskar Ruppel, disciple d’Eugène Ysaÿe.

Après le Diplôme de Maîtrise ès Art avec distinction à l’Académie de Musique Frédéric Chopin à Varsovie, il se perfectionne avec W. Marschner, J. Fournier et enfin Z. Schikhmurzayeva, dans la classe de David Oïstrakh au Conservatoire de Moscou.

Zbigniew Kornowicz est lauréat du premier prix du Concours Wieniawski (Lublin - 1970). A ce titre il effectue des enregistrements pour la radio et la télévision polonaises. Il poursuit sa carrière de soliste en effectuant de nombreuses tournées en Allemagne, Autriche (Vienne-Mozart-Saal), Finlande, Yougoslavie, Suisse, Italie, Belgique (Festival des Flandres) ainsi qu’en Extrême-Orient et Amérique du Sud.

En France, il a été invité aux Festivals de Touraine, de Nancy, Lille, Colmar, Bourges, Luxembourg, Festival des Cordes de Mirecourt et autres. Le public parisien a eu l’occasion de l’apprécier entre autre, à la Salle Pleyel, en novembre 1994, au concert commémorant l’anniversaire de la mort de Franz Schubert.

Premier violon du Quatuor Joachim, Zbigniew Kornowicz a enregistré un C.D. pour la maison allemande Koch-Schwann, avec des oeuvres inédites de compositeurs français de l’époque classique. Le disque est sorti en distribution mondiale en 1996, sous le titre Quatuors Concertants - par Quatuor Joachim.

Un autre disque est sorti, fin 99, chez Transes-Européennes - Buda-Musique. Il s’agit d’une musique originale écrite pour le Quatuor Joachim par le compositeur français Michel Musseau ; cette musique a été présentée au public parisien en janvier 1996 au Théâtre de la Ville de Paris : Mandragore, Mandragore .

Dans un autre style, il faut mentionner deux disques, couronnés de Diapason d’Or, d’un chanteur et poète italien Gianmaria Testa, enregistrés avec la participation très remarquée du Quatuor Joachim.

Zbigniew Kornowicz occupe, depuis 1987, le poste de violon super-soliste à l’Orchestre de Picardie, à Amiens.

 

 

Née à Varsovie, Joanna Rezler commence l’étude du violon à l’âge de sept ans et donne son premier concert en soliste à la Philharmonie Nationale... deux mois plus tard.

Dès l’école primaire elle a la chance de travailler avec les représentants de la célèbre ”école polonaise” de la composition - Tadeusz Baird, Witold Lutoslawski, Jan Fotek, Henryk Mikolaj Górecki, et les autres. A douze ans, elle se produit dans la grande salle du Théâtre ”Bolchoï” à Moscou dans ”Capriccio” de Jerzy Makzymiuk, dans le cadre d’un Congrès International ISME (UNESCO).

Elle poursuit ses études dans la classe du professeur Z. Brzewski et se perfectionne avec J. Fournier, W. Marschner et W. Scholz.

A l’occasion de son diplôme de Maîtrise ès Arts obtenu en 1982 avec ”Distinction” à l’Académie de Musique Frédéric Chopin à Varsovie, la grande violoniste polonaise Irena Dubiska, élève de Carl Flesch et de Bronislav Huberman, dit :

”je suis tranquille pour l’avenir de cette violoniste dotée d’un talent et d’une originalité rares.”

Lauréate de plusieurs concours internationaux du violon et du Concours H. Wieniawski à Lublin, elle se produit en soliste en Pologne, Allemagne, Yougoslavie... Elle représente son pays pendant les ”Journées de la Musique Polonaise” à Courchevel et obtient un grand succès au prestigieux Festival de Graz (Autriche).

Parallèlement, elle poursuit son activité dans son domaine de prédilection, la musique de chambre. En tant que premier violon d’un quatuor à cordes, elle remporte le Premier Prix au Concours National de Musique de Chambre.

Membre-fondateur du ”Quatuor JOACHIM” avec lequel elle enregistre plusieurs CD, elle continue de profiter des conseils des musiciens aussi éminents que Norbert Brainin, Siegmund Nissel, Martin Lovett ou Walter Levine ; après une tournée en Suède et en Chine, la saison 2000-2001 sera couronnée par l’enregistrement d’un nouveau disque du Quatuor Joachim, avec les oeuvres de Vincent d’Indy .

Joanna Rezler occupe le poste de soliste à l’Orchestre de Picardie depuis 1985. Cette fonction l’amène à se produire en soliste, sous la baguette de P. Fournillier, S. Sloane, E. Colomer et A. Myrat, dans les œuvres de Vivaldi (Quatre Saisons), Bach (Double Concerto), Mozart (Symphonie concertante), Schnittke et St-Georges.